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La maladie de lyme

  1. Qu’est-ce que la maladie de Lyme ou Borréliose de Lyme ?

 

C’est une maladie infectieuse bactérienne due à un spirochète (bactérie de forme spiralée) appartenant au genre Borrélia :la Borrélia Burgdorferi.

Elle est généralement accompagnée de co-infections bactériennes, virales, fongiques ou parasitaires et d’un déséquilibre immunitaire .

Différents organes peuvent être atteints (cœur, cerveau , yeux, poumons , articulations, muscles…) ainsi que les différents systèmes : hormonal ,lymphatique, digestif.

 

 

  1. Comment attrape-t-on la maladie de Lyme ?

 

Il y a plusieurs vecteurs de la maladie, le plus connu étant la morsure de Tique mais de nouvelles preuves affirment qu’elle peut être véhiculée par d’autres insectes hématophages comme les moustiques, les araignées, les mouches piqueuses, les puces , les taons..

Les tiques peuvent être contaminés à leurs naissances, ou s’infecter en s’abreuvant du sang des animaux infectés (sauvages, domestiques, à sang froid) qui sont les réservoirs de la Borrélia. Une tique reste infectée toute son existence et est en mesure de transmettre la bactérie à toute sa descendance. A savoir qu’une ponte contient près de 20 000 œufs.

Les tiques peuvent mordre à chaque stade de leur développement : larve, nymphe et adulte. Chez les tiques adultes, seules les femelles mordent. Une fois qu'elle a mordu, la tique reste plantée dans la peau.

 

Attention !!!! Toutes les piqures de tiques ou d’insectes hématophages ne transmettent pas la maladie car tous ne sont pas infectés.

Il y a également la possibilité de contamination in-utéro c’est à dire de la mère au fœtus.

 

Mais aussi la transmission sexuelle :une étude menée par des scientifiques internationaux ainsi que des médecins de famille a démontré que la bactérie était présente dans les sécrétions vaginales et dans le sperme des personnes infectées .Il peut également y avoir une transmission par transfusion sanguine ,ce qui est non reconnu par les autorités de santé, alors que la babésia qui est une co-infection est une contre-indication au don de sang !...

Comment éviter de se faire piquer par une tique ?

Lors de vos promenades ou randonnées en forêt ou en zone rurale, ou lors du jardinage en zone végétalisée, adoptez les bons gestes pour éviter d'être mordu(e) par des tiques :

  • partez en promenade, muni d'un tire-tique pour intervenir le plus rapidement en cas de morsures de tiques ;

  • portez des vêtements longs, qui couvrent les bras et les jambes, serrent les poignets et les chevilles, de couleur claire de préférence, de façon à éviter les morsures et à repérer plus facilement la présence de tiques ;

  • portez des vêtements couvrant la tête et le cou (en particulier pour protéger les enfants) ;

  • mettez des chaussures fermées ;

  • glissez les bas de pantalon dans les chaussettes afin que les tiques ne s'insèrent pas par les ouvertures ;

  • éventuellement, appliquez un répulsif cutané sur les parties découvertes (répulsif contenant du DEET) de façon à repousser les tiques. Mais attention, les répulsifs sont contre-indiqués chez la femme enceinte et le petit enfant.

  • Imprégnez les vêtements par un répulsif vestimentaire. La perméthrine est utilisée et à appliquer en pulvérisations sur la face externe des vêtements. Le répulsif agit pendant 6 semaines. Les répulsifs vestimentaires sont toxiques et ont les mêmes contre-indications que les répulsifs cutanés.

Ces mesures de prévention ne vous dispensent pas de l’examen minutieux de votre corps, à la recherche de morsures de tiques, au retour de chaque promenade.

QUE FAIRE EN CAS DE MORSURE (OU PIQÛRE) DE TIQUE ?

Après une morsure (ou piqûre) de tique, il est important d’extraire le ou les tiques le plus vite possible. En effet, si la tique est porteuse de la bactérie Borrelia, le risque de transmission de cette bactérie, responsable de la maladie de Lyme, augmente avec la durée d'attachement de la tique à la peau.

Morsure de tiques : les conseils importants

  • Après une promenade en forêt ou une randonnée en zone boisée, végétalisée, broussailleuse et plus particulièrement en zone humide, pensez à inspecter le plus rapidement possible tout votre corps car les morsures de tiques ne doivent pas passer inaperçues. L'examen doit être minutieux car les tiques sont de petite taille (la nymphe ne mesure que 1 à 3 mm). Regardez bien tout le corps et notamment les zones où la peau est fine car les piqûres de tiques y sont plus fréquentes et parfois plus difficiles à voir :

    • les aisselles,

    • les plis du genou,

    • les organes génitaux,

    • le nombril,

    • les conduits auditifs,

    • le cuir chevelu.

  • Examinez minutieusement vos enfants.

  • Recommencez l'examen le lendemain car la ou les tiques seront gorgée(s) de sang et donc plus visibles.

  • Si vous constatez la présence de tiques plantées dans la peau, n’appliquez aucun produit (ni d’éther ni autre produit). Cela pourrait faire régurgiter les tiques. La bactérie Borellia, présente dans la salive des tiques serait alors libérée.

  • Retirez toutes les tiques le plus rapidement possible, en utilisant un tire-tique (vendu en pharmacie). Il existe des tire-tiques de petite taille pour les tiques nymphes et de plus grande taille pour les tiques adultes.

  • Agrippez délicatement les insectes au plus près de la peau et tirez-les doucement mais fermement. Pour ne pas casser l’appareil buccal (le rostre), faites un mouvement circulaire. Ce mouvement de traction-rotation, réalisé perpendiculairement à la peau, permet de retirer la (ou les) tique(s) sans leur arracher la tête.

  • Si vous n’avez pas réussi à retirer toute la tête et le rostre du tique du premier coup, ne recommencez pas et ne cherchez pas à compléter l'extraction. Une petite grosseur pourra persister pendant plusieurs semaines mais elle finira par disparaître.

  • Une fois les tiques retirées, désinfectez soigneusement la peau avec par exemple de l'alcool modifié ou un antiseptique Vous avez la possibilité de signaler la piqûre de tique via l'application Signalement Tique 

  • Surveillez chaque zone piquée par une tique pendant 30 jours :

  • -si vous voyez apparaître une plaque rouge inflammatoire qui s'étend, entre 3 à 30 jours après la morsure, vous devez consulter un médecin car c’est un érythème migrant, symptôme de la maladie de Lyme. Un traitement antibiotique est alors nécessaire.

  • -De la même façon, signalez à votre médecin la survenue de symptômes qui vous paraissent anormaux : douleurs, fièvre et fatigue inexpliquées, apparition d'un érythème migrant ailleurs que sur le site de piqûre, douleurs articulaires, troubles neurologiques...

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  • Quels sont les symptômes de la maladie de Lyme

  •  

  • Il faut savoir qu’il y a 3 stades de la maladie de Lyme :

  •  

  • Stade 1 :

  • Les symptômes peuvent passer inaperçus dans 50 % des cas , ils vont survenir quelques heures à quelques jours voir 1 mois après la morsure de Tique :

  •  -Fièvre

  •  - Maux de tête

  •  -Fatigue

  • Douleur mono-articulaire

  •  -Une plaque rouge inflammatoire, appelée érythème migrant, peut apparaître autour du point de piqûre, avant de s’étendre progressivement (la plaque a un diamètre souvent supérieure à 5 cm).

  • Le traitement par antibiotiques recommandé est :doxycycline ou amoxicilline ou azithromycine, il est indispensable .L'érythème migrant et les symptômes associés disparaissent  alors rapidement en 1 à 4 semaines. Sinon continuer les antibiotiques !!!

  •  

  • La personne qui n’a aucun souvenir de s’être fait piquer et/ou n’a ressenti aucun de ces symptômes( peuvent passer comme un état grippal) ni vu d’érythème migrant laisse à la bactérie le temps de migrer et de se reproduire dans différentes parties du corps .Celle-ci peut se développer ou garder une forme dormante pendant des mois voire des années en attendant que le système immunitaire s’affaiblisse pour attaquer .Cette  personne va ressentir différentes symptômes ,parfois les mêmes ,parfois variables selon les périodes, parfois aucun .

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  • Stade 2 :

  •  

  • Les manifestations deviennent plus sévères et particulièrement disséminées dans l’organisme tout entier.  De façon générale, le malade va éprouver divers symptômes :

  •  

  • -lésion cutanée nodulaire ou en plaque appelée lymphocytome borélien, érythème chronique migrant.

  • -atteintes neurologiques :  neuro-borréliose avec tous ses symptômes : maux de tête, névralgies, paralysie faciale, méningite, raideur de la nuque, troubles du sommeil, dysfonctionnement au niveau de l’appareil auditif, troubles cognitifs avec perte de mémoire, difficulté de concentration, angoisses …

  • -atteintes articulaires inflammatoires (arthrites) deviennent plus fortes et migrantes

  • -atteinte cardiaque : troubles du rythme cardiaque...,

  • atteintes ophtalmologiques : uvéite...

  • -grande fatigue

  •  

  • Stade 3 ou forme chronique :

  • Ce stade peut se situer des mois voire des années après la contamination. La plupart du temps, la maladie de Lyme devient chronique et ses manifestations s’accentuent encore plus. Les nombreux symptômes, ne sont hélas pas toujours associés celle-ci et le patient peut souffrir longtemps avant de trouver un médecin qui pose ce diagnostic. 

  • Elle est surnommée la grande imitatrice. La maladie de Lyme peut en effet prendre plusieurs formes. 

  • Les symptômes sont très différents et variés d’une personne à l’autre , d’un jour à l’autre ou même au sein d’une même journée.

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  • Le symptôme commun à tous les malades de Lyme est une grande fatigue .

  • La tête, le visage et le cou

  • Maux de tête d’intensité modérée ou sévère, crises.

  • Pression dans la tête, lésions de la substance blanche dans le cerveau (IRM).

  • Spasmes musculaires sur le visage ou ailleurs. Paralysie faciale (paralysie de Bell et syndrome de Horner).

  • Sensation de picotement dans le nez, sur (le bout de) la langue, sur les joues. Rougeur du visage.

  • Raideurs ou douleurs au niveau de la nuque.

  • Raideurs ou douleurs au niveau de la mâchoire. Problèmes dentaires.

  • Maux de gorge, besoin constant de s’éclaircir la voix, mucosités (flegme), enrouement, nez qui coule.

  • Chute de cheveux inexpliquée.

  • Les yeux / la vue

  • Vision double ou trouble.

  • Perception accrue de points noirs.

  • Douleurs dans les yeux ou gonflement autour des yeux.

  • Hypersensibilité à la lumière.

  • Lumières clignotantes, vagues périphériques ou images fantômes au coin des yeux.

  • Les oreilles / l’ouïe

  • Perte auditive dans une oreille ou dans les deux oreilles.

  • Oreilles bouchées.

  • Bourdonnement dans les oreilles.

  • Douleurs dans les oreilles. Hypersensibilité aux sons.

  • Tintement dans une oreille ou dans les deux oreilles.

  • Les systèmes digestif et excrétoire

  • Diarrhée.

  • Constipation.

  • Vessie irritable (difficulté à commencer/ à s’arrêter d’uriner) ou cystite interstitielle.

  • Maux d’estomac (nausées ou douleurs) ou RGO (reflux gastro-œsophagien).

  • Ballonnements

  • Le système musculo-squelettique

  • Douleurs osseuses et articulaires ou gonflement, syndrome du canal carpien.

  • Raideurs dans les articulations, dans le dos, dans la nuque.

  • Synovite du coude.

  • Douleurs musculaires ou crampes (Fibromyalgie).

  • Les systèmes respiratoire et circulatoire

  • Souffle court, difficulté à respirer profondément ou suffisamment, toux.

  • Douleurs thoraciques et douleurs dans les côtes.

  • Sueurs nocturnes ou frissons inexpliqués.

  • Palpitations cardiaques ou battements cardiaques supplémentaires.

  • Endocardite, blocage cardiaque.

  • Le système neurologique

  • Tremblements inexpliqués.

  • Sensations de brûlures ou douleurs lancinantes dans le corps.

  • Fatigue, syndrome de fatigue chronique, faiblesse, neuropathie périphérique ou paralysie partielle.

  • Pression dans la tête.

  • Engourdissement dans le corps, picotements et fourmillements.

  • Équilibre fragile, vertiges, difficulté à marcher.

  • Mal des transports accru.

  • Étourdissements, endormissements.

  • Le bien-être psychologique

  • Humeur changeante, irritabilité, troubles bipolaires.

  • Dépression inhabituelle.

  • Perte du sens de l’orientation (la personne se perd ou a l’impression d’être perdue).

  • Impression de perdre la tête.

  • Réactions émotionnelles excessives, tendance à pleurer facilement.

  • Excès de sommeil ou insomnies.

  • Difficulté à s’endormir ou à rester endormi.

  • Narcolepsie, apnée du sommeil.

  • Crises de panique, anxiété.

  • Les aptitudes mentales

  • Perte de mémoire (à court terme et à long terme).

  • Confusion, difficulté à penser clairement.

  • Difficulté à se concentrer et à lire.

  • La personne se rend au mauvais endroit.

  • Difficulté à parler (difficulté à articuler ou discours très lent).

  • Bégaiement.

  • La personne oublie comment effectuer de simples tâches.

  • La reproduction et la sexualité

  • Perte de la libido.

  • Dysfonctionnement sexuel.

  • Douleurs menstruelles inexpliquées, irrégularité.

  • Douleurs inexpliquées au niveau des seins, écoulement.

  • Douleurs testiculaires ou pelviennes.

  • Le bien-être général

  • Sensations olfactives imaginaires. 

  • Prise ou perte de poids inexpliquée. 

  • Fatigue extrême. 

  • Hypertrophie glandulaire ou hypertrophie des ganglions lymphatiques. 

  • Fièvres inexpliquées (fortes ou modérées). 

  • Infections à répétition (sinus, reins, yeux, etc.). 

  • Évolution des symptômes qui apparaissent et disparaissent. 

  • La douleur se répand dans différentes parties du corps. 

  • Les premiers symptômes ressemblaient à ceux de la grippe. 

  • Depuis, vous ne vous sentez pas bien. 

  • Température corporelle basse. 

  • Allergie ou sensibilité aux produits chimiques. 

  • Effets de l’alcool renforcés et sensation accrue de gueule de bois.

  • Source : AQLM

  • https://www.youtube.com/watch?v=i2m-cJWI4vc

  •  

  •  

  • Pourquoi le diagnostic est-il aussi difficile à poser ?

  •  

  • Tout d’abord, comme nous avons  plus haut, la maladie de Lyme est une grande imitatrice , ce qui peut tromper les médecins dans leur diagnostic ,elle peut facilement se faire passer pour une sclérose en plaques, une polyarthrite rhumatoïde ou une maladie psychiatrique en autre .

  • Il ne faut pas oublier que le diagnostic se fait avant tout à partir du questionnaire médical (Le Dr Horowitz spécialiste Américain a créé un questionnaire destiné à déterminer la probabilité d’être atteint d’un syndrome infectieux multi systémique et /ou d’une maladie de Lyme ) , de l’examen clinique et beaucoup de nos médecins de famille ne connaissent que très peu la forme chronique de la maladie surtout quand il n’y a pas de souvenirs de piqures de tiques et d’érythème migrant

  • De plus les examens sérologiques actuels ne sont pas fiables , ils ne doivent déjà pas être pratiqués avant 4 à 6 semaines suivant la piqûre de tique si piqure de tique il y a eu..

  • Ce qui est fou , c’est qu’un test négatif ne signifie pas que vous n’avez pas la maladie de Lyme ,et quand il est positif , certains médecins vous disent que c’est un faux positif

  • Les deux tests sanguins les plus utilisés et les plus controversés sont le test ELISA et le WESTERN BLOT . Ces 2 tests ne cherchent pas la présence de la bactérie mais les anticorps que vous auriez produit en cas de « contacts » ou d’infections par la bactérie. Ces sérologies se font actuellement en deux temps , tout d’abord le test Elisa puis un Western Blot de confirmation qui ne sera remboursé (50 euros) que si l’ Elisa est positif . De plus , il y a plusieurs variétés de bactéries borrélia et ces tests ne cherchent que les anticorps pour les plus courantes d’entre elles .

  • La concentration d’anticorps peut varier dans le temps chez une même personne, selon le moment où le test est effectué, il peut être positif ou négatif :les bactérie s’attaquant aux lymphocytes B , cellules du système immunitaire qui produisent les anticorps que l’on cherche dans les tests Elisa .

  • Il y a aussi, l’Elispot ( qui recherche l’infection active) , les PCR vétérinaires (interdites en France) , l’Allemagne les USA et  l’Espagne utilisent leur propres tests ( Cf BCA clinique et la clinique Biosalud ) , Le Dr 

  • Teulière a mis en place le test par les phages en Belgique mais tous ces tests ce sont pas remboursés.

  • On peut également vous proposer une ponction lombaire en cas de neuro-borréliose ou 

  • une ponction de liquide synovial sur une articulation touchée par l’infection.

  •  

  • https://www.youtube.com/watch?v=YhHjFO4KVDk

  •  

  • A cause de ces test et de l’ignorance médicale ,beaucoup de patients se retrouve pendant des années en errance médicale , voir en psychiatrie

  •  

  • https://www.youtube.com/watch?v=yKXyOBUzT0E

  • https://www.youtube.com/watch?v=5zf1ca8nU_Y

  •  

  • Quelles sont les  co-infections ?

  •  

  • BABESIA

  • La babésiose est une infection causée par un parasite qui ressemble à celui de la malaria et qui infecte les globules rouges. Bien que cela soit rare, il est possible de contracter la babésiose lors d’une transfusion de sang contaminé.

  • Elle est parfois si bénigne qu’on ne la remarque pas. Elle peut par contre être fatale aux personnes qui n’ont pas de rate, aux personnes âgées et aux personnes qui ont un système immunitaire affaibli.

  • Les symptômes de la babésiose ressemblent à ceux de la maladie de Lyme et commencent souvent avec une forte fièvre et des frissons. Certains symptômes peuvent inclure une pression artérielle basse, des problèmes hépatiques, une anémie hémolytique grave (dégradation des globules rouges) et une insuffisance rénale.

  • Les symptômes fréquents sont :

  • fatigue

  • maux de tête

  • sueurs importantes et nocturnes

  • douleurs musculaires

  • nausées

  • vomissements

  • Le diagnostic se fait en plus  de l’examen clinique par un test PCR .

  • Le traitement associe des antiparasitaires et des antibiotiques . En phytothérapie ,l’artémésia annua a démontré son efficacité.

  • Les infections présentes depuis longtemps peuvent nécessiter un traitement sur plusieurs mois. Des rechutes peuvent toutefois survenir et doivent être soignées.

  •  

  • BARTONELLA

  • Les Bartonella sont des bactéries qui vivent à l’intérieur des cellules qui peuvent infecter les êtres humains et de nombreux animaux. Certaines espèces de Bartonella n’entraînent pas de maladie chez l’être humain. Les chats sont les principaux porteurs de cette bactérie qui provoque la maladie des griffes du chat, l’endocardite et de nombreuses autres maladies graves pour l’être humain.

  • Les puces, les tiques et les poux corporels sont porteurs de Bartonella. 

  • Les premiers symptômes sont :

  • fièvre

  • fatigue

  • maux de tête

  • manque d’appétit

  • rougeurs inhabituelles striées

  • hypertrophie glandulaire (surtout au niveau de la tête, du cou et des bras)

  • douleurs abdominales basses

  • hypertrophie des ganglions lymphatiques

  • maux de gorge

  • Le diagnostique

  • Il est difficile de diagnostiquer l’infection Bartonella. On effectue généralement des analyses PCR (Réaction de polymérisation en chaîne), des analyses de sang de base et des prélèvements tissulaires mais les résultats faussement négatifs restent problématiques.

  • Le traitement

  • L’érythromycine et la doxycycline ont toutes les deux entraîné de bons résultats mais les experts préconisent que les adultes soient traités avec de la lévofloxacine et que les enfants de moins de 18 ans soient soignés avec de l’azithromycine.

  •  

  • ERCHILIOSE,ANAPLASMOSE

  • L’ehrlichiose est une maladie causée par différentes espèces d’Ehrlichia. L’anaplasmose est causée par l’Anaplasma phagocytophilum.

  • L’ehrlichiose portait le nom d’EHM, ehrlichiose humaine monocytaire et l’anaplasmose était appelée EGH, ehrlichiose granulocytaire humaine.

  • Des études indiquent que dans les zones endémiques 15 à 36% de la population humaine est infectée même si certaines personnes ne savent pas qu’elles ont contracté l’infection.

  • Les symptômes

  • La maladie peut être de gravité variable: elle peut être bénigne ou mortelle. Les personnes gravement malades peuvent avoir un faible taux de globules blancs, une faible numération plaquettaire, de l’anémie, des enzymes hépatiques élevées et une insuffisance rénale et respiratoire. Les personnes plus âgées ou les personnes qui ont un dysfonctionnement du système immunitaire doivent être souvent hospitalisées.

  • Les symptômes les plus fréquents sont  :

  • Apparition brutale d’une forte fièvre

  • Fatigue

  • Douleurs musculaires

  • Maux de tête

  • Il est difficile de diagnostiquer l’ehrlichiose car les analyses qui sont actuellement disponibles ne peuvent identifier que deux espèces du parasite. Les parasites Ehrlichia se multiplient à l’intérieur des cellules hôtes et forment de gros amas ressemblant à une mûre que l’on appelle « morulae » et que l’on remarque parfois dans un prélèvement sanguin. Il se peut toutefois que l’infection ne soit pas détectée. Le diagnostic de l’anaplasmose se fait habituellement par test PCR

  • Les médecins identifient et diagnostiquent parfois l’ehrlichiose et l’anaplasmose lorsque les patients ne réagissent pas bien au traitement administré pour la maladie de Lyme.

  • Le meilleur traitement pour l’ehrlichiose et l’anaplasmose est la doxycycline. On recommande parfois la rifampicine si le traitement ne fonctionne pas.

  •  

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  • LES FIÈVRES  RECURRENTES

  • Elles sont dues à des bactéries de la famille des borrélias telles que la duttoni, la parkerii et la hermsii.

  • Les symptômes peuvent être les suivants : forte fièvre aiguë, violents maux de tête, frissons, fatigue et douleurs musculaires

  • Le traitement par antibiotique s’impose.

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  • LES MYCOPLASMES ET LES CHLAMYDIAS

  •  Les mycoplasmes et les chlamydias sont de petites bactéries intracellulaires qui perturbent le système immunitaire. Ils peuvent peuvent être traités avec des antibiotiques.

  • Les symptômes peuvent être les suivants : fatigue, symptômes musculo-squelettiques et problèmes cognitifs, atteintes urinaires et génitales, atteintes pulmonaires.

  • Le traitement par antibiotique de la famille des tétracyclines ou des macrolides est préconisé. Certaines formes sont des  infections sexuellement transmissibles, utiliser un préservatif lors des rapports sexuels

  •  

  • LE VIRUS DE POWASSAN

  • Le virus de Powassan provoque l’encéphalite à tiques (TBE). Dix pour cent des patients infectés meurent. Les personnes qui survivent auront des lésions souvent irréversibles.

  • L

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  • Comment ces bactéries se cachent de notre système immunitaire et des antibiotiques ?

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  • Les différentes formes des bactéries :

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